ORGANISME DE MÉDIATION ENREGISTRÉ AU N° 809 DU REGISTRE DES ORGANES DE CONCILIATION ET AU N° 427 DE LA LISTE DES ÉTABLISSEMENTS DE FORMATION AGRÉÉS PAR LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE

ORGANISME DE MÉDIATION ENREGISTRÉ AU N° 809 DU REGISTRE DES ORGANES DE CONCILIATION ET AU N° 427 DE LA LISTE DES ÉTABLISSEMENTS DE FORMATION AGRÉÉS PAR LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE

Médiation et environnement

Page mise à jour le 22/10/2024

Médiation des conflits environnementaux

La médiation des conflits environnementaux est un processus de résolution de différends liés à l'environnement ou à des questions écologiques, dans lequel un médiateur neutre et expert en environnement travaille avec les parties en conflit pour les aider à parvenir à un accord. L'objectif de la médiation environnementale est de promouvoir la coopération et la compréhension entre les différentes parties impliquées dans un conflit environnemental, en permettant à chacune d'exprimer ses préoccupations, ses besoins et ses intérêts, et en cherchant à trouver un terrain d'entente pour le dialogue. De cette manière, la médiation aboutit généralement à des solutions plus durables et moins coûteuses qu’une résolution judiciaire du conflit.

La médiation environnementale peut être utile dans diverses situations, comme dans les conflits concernant l'utilisation des terres, la gestion des ressources naturelles, la protection de la biodiversité, la protection de l'air ou de l'eau, l'évaluation environnementale. En règle générale, le processus de médiation implique un médiateur expert en environnement impartial, les parties intéressées et leurs représentants, et certainement des experts et autres parties prenantes au différend.

En ce sens, le recours à la Médiation, dans le cadre de litiges environnementaux à caractère civil, peut donc constituer une approche totalement innovante, pour sauvegarder la santé des écosystèmes mais aussi des activités de production. Ainsi, accéder aux procédures de conciliation en matière environnementale et avec une référence spécifique aux questions liées à la réparation des dommages environnementaux vous permet de :

  • Résoudre le problème environnemental par des solutions concrètes
  • Obtenir des solutions respectant les spécificités du litige identifiées directement par les parties
  • Satisfaire les intérêts et besoins réels des parties à l’origine du différend
  • Atteindre l’objectif premier : la restauration des conditions d’origine
  • Intervenir rapidement et utiliser un outil actif de prévention
  • Atteindre ces objectifs à moindre coût, avec des allégements fiscaux et avec une plus grande confidentialité
  • Eviter le risque, pour les opérateurs économiques et les collectivités locales, d'interruption ou de suspension des
  • travaux, dans le cas de travaux de construction et/ou d’infrastructures
  • Améliorer les relations entre les parties, l’image de tous les acteurs et créer du consensus
  • Créer des opportunités d'emploi et souvent de nouvelles relations

Définition du conflit environnemental

De par sa nature, un conflit environnemental fait référence à un « lieu », ce qui nous permet de considérer la médiation environnementale également comme une intervention « basée sur le lieu », c'est-à-dire comme une opportunité de promouvoir le capital social, la citoyenneté et le souci des biens communs. Il existe souvent des situations conflictuelles qui évoluent en litiges juridiques, à l’issue imprévisible, qui reposent sur un manque de communication et un manque de confiance. En matière environnementale, plutôt qu'une solution définitive au problème, dans certains cas, il est plus réaliste et peut-être souhaitable de viser la construction d'un mode de coexistence qui permette la poursuite des relations entre les parties également dans le futur et qui contribue à la construction d’une communauté entre sujets partageant le même territoire.

  • La complexité, les besoins et les enjeux critiques identifiés dans le domaine du contentieux environnemental sont multiples :
  • La résolution des problèmes liés au droit de l’environnement nécessite des connaissances techniques importantes et complexes et concerne des intérêts (souvent perçus comme opposés) d’importance constitutionnelle.
  • La nécessité de résoudre les difficultés liées à la quantification des dommages causés à l’environnement.
  • Les conflits environnementaux nécessitent presque toujours une intervention rapide et, éventuellement, préventive en cas de dommages ou de risques de dommages à l'environnement et à la santé.
  • Il est nécessaire de pouvoir atteindre ces objectifs avec des coûts moindres (et avec des allégements fiscaux spécifiques) par rapport aux coûts plus longs des litiges judiciaires et avec un plus grand degré de confidentialité.
  • Il est urgent de réduire le risque, pour les opérateurs économiques et les collectivités locales, d'interruption ou de suspension des travaux ou des activités, dans le cas de travaux de construction et/ou d'infrastructures soumis à un contentieux judiciaire.
  • Il est nécessaire de gérer et de contenir les phénomènes liés à ce qu'on appelle. Syndrome NIMBY.
  • Nous devons être capables d’accompagner les citoyens dans les procédures administratives et judiciaires qui les voient s’opposer aux grandes institutions et entreprises, pour permettre une discussion égale et approfondie.
  • Il est nécessaire d’améliorer l’image de tous ceux qui sont impliqués dans les conflits environnementaux.
  • Il faut davantage de transparence, de volonté de dialogue, d’engagement éthique et de durabilité dans la gestion des terres.
  • Nous devons privilégier la culture du dialogue à celle du conflit, le souci du bien commun plutôt que l'exploitation insensée des ressources (épuisables) à notre disposition et l'accès à
  • informations environnementales pour garantir un dialogue sérieux et éclairé.

À qui s’adresse-t-il ?

La médiation environnementale s'adresse à toutes les parties impliquées dans un différend ou un conflit environnemental, telles que les communautés locales, les entreprises, les consommateurs, les organisations de la société civile, les gouvernements locaux et nationaux et d'autres parties prenantes intéressées impliquées dans un différend commercial tant au niveau national qu'international. La médiation environnementale est utilisée pour résoudre les conflits liés à l'utilisation des ressources naturelles, à la gestion des déchets, à la protection de l'environnement et à l'aménagement du territoire, entre autres problèmes environnementaux. De manière générale, la médiation environnementale vise à faciliter le dialogue entre toutes les parties impliquées pour parvenir à un accord commun qui prend en compte les préoccupations environnementales et les intérêts des différentes parties prenantes.

  • Les conflits environnementaux et territoriaux se manifestent dans des domaines très différents :
  • Infrastructures de transport (routes, autoroutes, aéroports, chemins de fer, ports...)
  • Usines de gestion des déchets (décharges, usines de valorisation énergétique, gestion des déchets spéciaux et dangereux)
  • Processus de dépollution des portions de territoire polluées
  • Production d'énergie à partir de sources traditionnelles
  • Production d’énergie à partir de sources renouvelables et production généralisée
  • Usines chimiques avec une perception de risque élevée
  • Gestion des espaces protégés
  • Grands et petits projets de transformation et de réaménagement urbain
  • Grands événements

Les interlocuteurs de la Médiation Environnementale en Sicile peuvent être multiples selon la situation spécifique et sont indiqués à un niveau non exhaustif :

  • Autorités environnementales locales : ce groupe comprend des organismes tels que la Direction Régionale du Territoire et de l'Environnement, l'ARPAC Sicile, le Parc de l'Etna et d'autres organismes locaux qui s'occupent des aspects environnementaux.
  • Organisations non gouvernementales : Organisations non gouvernementales (ONG) telles que WWF, Legambiente, Greenpeace, etc. Ils sont actifs en Sicile et peuvent être des interlocuteurs importants dans diverses situations nécessitant une médiation environnementale.
  • Institutions universitaires : Les institutions universitaires telles que l'Université de Palerme, l'Université de Catane, l'Université de Messine, l'Université libre d'Enna Kore et d'autres institutions peuvent être des interlocuteurs importants pour soutenir des projets de recherche environnementale et apporter des solutions innovantes aux problèmes environnementaux.
  • Communautés locales : Dans certaines situations, la médiation environnementale implique directement les communautés locales. Par exemple, en cas de conflit entre les activités industrielles et les riverains, la Médiation
  • L’environnement peut être utile pour la résolution pacifique des conflits.
  • Entreprises et organisations du secteur privé : Il existe des entreprises et des organisations du secteur privé qui s'intéressent à la protection de l'environnement et peuvent collaborer avec les institutions locales pour promouvoir des solutions durables aux problèmes environnementaux.

Comment démarrer une médiation environnementale

La procédure n'est pas différente de celle des médiations traditionnelles.

Celui qui entend entamer une médiation dépose une demande complétée dans toutes ses parties afin de fournir toutes les informations permettant d'identifier les parties et les termes du litige.

Il le transmet à l'Organisme, en joignant une copie du paiement des frais de démarrage, selon le Tableau des Indemnités de Médiation, au compte courant au nom de « Organismo di Conciliazione Concordia et Ius srl » à IBAN IT 56 U. 03069 04601 100000006777 dans l'un des modes suivants :

  • via PEC à concordiaetius@mypec.eu
  • par email à info@concordiaetius.it
  • par fax au 091.772.5972
  • par courrier recommandé avec accusé de réception à l'adresse de l'Organe de Conciliation Concordia et Ius srl, via G. Sciuti, n. 164, 90144 - Palerme
  • en déposant la demande de médiation en vous rendant personnellement au Siège Social de l'Organisation ou dans l'un des bureaux accrédités, en payant les frais de démarrage via POS ou en espèces si vous ne l'avez pas déjà fait par virement bancaire.

Le Secrétariat communiquera la prise en charge du dossier, la date de la première réunion et le nom du Médiateur désigné et invitera les parties à la première réunion de Médiation.

La première réunion de médiation est un moment d'information, d'une durée d'une heure, qui a lieu normalement dans les 30 jours suivant le dépôt de la demande, à l'issue duquel les parties doivent exprimer au Médiateur leur volonté de poursuivre la médiation ou de conclure la tentative.

Si les parties décident de poursuivre, la médiation débute par la fixation d'une ou plusieurs rencontres ultérieures de différentes durées convenues en fonction des besoins et des disponibilités des participants.

Ce n'est qu'en cas de poursuite au-delà de la première réunion que les indemnités de médiation prévues au Tarif devront être versées en fonction de la valeur du litige.

Dans les médiations obligatoires, il est nécessaire que les parties soient assistées par un avocat ; dans les médiations volontaires, cependant, les parties peuvent participer seules. La complexité particulière de la médiation environnementale suggère la participation d'avocats et de consultants techniques hautement spécialisés en matière environnementale.

De l'origine aux modalités partagées de contrôle de l'accord

Avant de se lancer dans une médiation environnementale, il est cependant nécessaire de suivre quelques étapes fondamentales :

  • Identifier les parties prenantes intéressées

Avant de démarrer une médiation, il est important d’identifier toutes les parties impliquées dans le conflit environnemental, leurs préoccupations et leurs intérêts. Cet outil (engagement des parties prenantes), devenu obligatoire depuis le 26 mars 2001, jour de l'adoption par l'Italie de la Convention d'Aarhus, permet d'initier des activités de partage et de négociation avec les acteurs impliqués, et pas seulement avec les acteurs institutionnels. La Convention souligne que les citoyens doivent avoir la possibilité de participer aux processus décisionnels, en leur fournissant toutes les informations nécessaires, au moins sur les questions environnementales, ainsi qu'un meilleur accès à l'information et à la participation du public, ce qui peut améliorer la qualité et l'application des décisions. ainsi que de pouvoir bénéficier d’une amélioration systématique de l’accès à la justice, également en mode ADR.

  • Recueillir des informations

Recueillir des informations sur la question environnementale en litige, telles que les lois et réglementations environnementales qui s'appliquent à la situation et les impacts environnementaux de la question. C’est précisément par l’accès à l’information et la participation locale que s’établit l’implication de tous les acteurs aux différents niveaux, notamment dans le contexte de la Médiation.

  • Identifier un médiateur expert en matière environnementale

La médiation environnementale peut nécessiter la présence d'un médiateur professionnel, capable de faciliter le dialogue entre les parties intéressées.

  • Faire appel à des conseils techniques

Même dans le cadre d'une procédure flexible, compte tenu de la complexité des questions abordées, la nécessité de les rendre compréhensibles pour tous les participants reste inchangée, y compris les aspects techniques et/ou scientifiques.

  • La confidentialité et la transparence sont nécessaires

Il s'agit d'un élément typique de la médiation qui, dans le contexte environnemental, doit être soigneusement évalué. Il est toutefois important de préciser que la conduite des négociations, qui peut et doit être confidentielle, ne doit pas être confondue avec le résultat de la négociation elle-même qui doit non seulement être rendu public, mais également communiqué de manière adéquate.

  • Organiser une séance préliminaire

Avec l'aide du Médiateur, organiser une séance préliminaire avec toutes les parties intéressées pour identifier les enjeux clés et s'assurer que tous les participants ont une compréhension commune de la question environnementale.

  • Mener des séances de médiation

Une fois les préparatifs terminés, le Médiateur organise des séances de médiation au cours desquelles les parties intéressées discutent et négocient une solution qui répond aux préoccupations et aux intérêts de toutes les parties concernées.

  • Rédiger un accord

A l'issue des séances de Médiation, le Médiateur aide les parties à rédiger un accord écrit décrivant la solution convenue au litige environnemental.

  • Mettre en œuvre la solution

Une fois l’accord signé, les parties prenantes travaillent ensemble pour mettre en œuvre la solution convenue. Toutefois, la bonne exécution des décisions prises constituera la preuve de son efficacité. Il serait donc opportun que l'accord de Médiation comprenne des méthodes communes de contrôle et de suivi des engagements pris, ainsi que de résolution des différends qui pourraient surgir lors de la phase exécutive.

Commencer la médiation

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